jeudi 17 juin 2010

Info intox de Mai 2010 !!?

La Famille Addams (The Addams Family) nouvelle version en marionnette bientôt au cinéma ? Retour de FRANKENWEENIE en long métrage ? Expo Tim Burton bientôt à la cinémathèque de Paris ? Viendra t il sur Argenteuil ?... Tant de questions !

Pour annoncer la rétrospective au MOMA de new York qui a eu lieu de novembre 2009 à avril 2010, Tim Burton a conçu la bande-annonce ci-dessous, mise en musique par Danny Elfman.
ouvrez la video en grand pour voir l'ensemble de l'image et les sous titrages.

mercredi 16 juin 2010

STAIN BOY un superhéros

Of all the super heroes,
the strangest one by far,
doesn't have a special power,
or drive a fancy car.













De tous les super héros,
le plus étrange de loin
n'a ni super pouvoir
ni voiture tarabiscotée.

Personnage tiré de "La triste fin du petit Enfant Huitre et autres histoires"de Tim Burton.


*Autres personnages tirés du livre :ROBOT BOY, THE GIRL WITH MANY EYES.


** D'autres “Super (anti) héros”, Animation samedi 26 juin à 18h
tarif découverte 3 €.
Le temps d’une animation familiale, vous aurez l’occasion de croiser le cousin crétin de Superman, l’homme torche, Spider-cochon, un crabe géant venu détruire Deauville, et beaucoup d’autres surprises. Courts-métrages, extraits de films, bandes annonces nous permettront de nous demander, comme Kick-Ass, si “Pas de pouvoirs, pas de responsabilités”...
**Progra sur les Super-Anti-héros au cinéma Jean-Gabin juin 2010. (progra clic ici !)
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dimanche 13 juin 2010

Que devient JACK ?

Après sa programmation en 3D dans la grande salle du Figuier "NOIR" d'Argenteuil, retour de L'ÉTRANGE NOËL DE Mr JACK pour les écoliers de 4 à 8 ans du Val d'Oise dans le cadre d'École et Cinéma 2010/2011 pour la période d'octobre à décembre ... cool Halloween rencontre Noël !

lundi 31 mai 2010

RETURNS septembre 2010... ou Octobre, ou ... !

FANTASTIC CINEMA ! A coté ds 700 collégiens qui sont venus voir LE BAL DES VAMPIRES se sont 155 spectateurs sympathique qui se sont déplacés ( en short, avec des lunettes, avec des amis, sous l'orage et la pluie, sous le chaud soleil du 19 et 22 mai, ...) pour cette BURTONLAND PART1...A suivre BURTONLAND PART2 in jean-Gabin cinéma, septembre ou octobre 2010, ou ...

A suivre.

jeudi 27 mai 2010

ALICE in underland !


Making of ALICE sur la musique de Danny Elfman.

Dans ce retour au pays créé par Lewis Carroll dans son livre éponyme écrit en 1865, nous retournons surtout dans les territoires situés entre ombre et lumière de Tim Burton. Des décors et des personnages. Un pays d'animaux humains, de fou, ou les bureaux ressemble à des corbeaux, où le Chapelier est un "Jekyll&Hyde" joué par Johnny Depp, où la "punk-végétalienne" Reine Blanche marche en glissant légèrement comme une extraterrestre de “Mars-Attack”, où les moulins et les arbres sont tortillés comme dans “Sleepy Hollow” ou "frankenstein... le tout sur une lyrique musique de Danny Elfman.


pièce solo du chanteur Robert Smith (The Cure) qui reprend «Very Good Advice» chantée originalement par Kathryn Beaumont

mardi 25 mai 2010

JUS DE CAFARD POUR TOUS !

BEETLEJUICE de Tim Burton (vf) mercredi 26 mai à 16h, samedi 28 mai à 15h et mardi 1er juin à 18h - 3€


Beetlejuice
Bande annonce vost publié par CineMovies.fr - Les sorties ciné en vidéo


Adam et Barbara Maitland, mariés et heureux, périssent noyés dans un accident d'automobile. Ils sont condamné à hanter durant 125 ans leur maison où s'installent bientôt les Deetz. Le père, Charles est venu chercher le calme, alors que Delia, sa nouvelle épouse branchée et prétentieuse, regrette New York où elle tentait vainement d'imposer ses sculptures ridicules. Lydia, la fille de Charles, est une néo-punk gothique qui ne s'intéresse qu'à la photographie. La famille Deetz est accompagné de Otho, le décorateur névrosé de Delia, qui se pique de spiritisme.

Le couple de fantômes désire ardemment chasser ces nouveaux arrivants qui, mise à part la jeune fille, ne partagent ni leurs goûts ni leurs culture mais échouent à plusieurs reprises usant de trucs éculés et de ruses grossières.

Les Maitland se tournent alors vers un "bio-exorciste", Betelgeuse afin de chasser les occupants. Celui-ci, chassé de l'enfer par sa déesse Junon, a une conception aussi grotesque qu'obscène de la mort. Il est renvoyé par Barbara. Betelgeuse jette néanmoins un sort sur les Deetz le soir où ils reçoivent un couple branché de New-York convié par Delia.Tous sont pris de convulsions et condamnés à danser.

Au desespoir des Maitland, les Deetz sont enchantés de ce tour et songent à faire de leur manoir un centre de para-psychologie qui attirera le tout New York. Lydia, qui leur a révélé qu'elle connaissait les fantomes est chargée de négocier avec eux.

Les Maitland sont retournés en enfer chercher de l'aide et Lydia est bien prêt de faire sortir Betelgeuse de sa cachette. Il lui suffit de prononcer trois fois son nom même approché phonétiquement en Beetle juice (Jus de cafard) selon la mauvaise charade proposée par Betelgeuse. Elle en est empêché de justesse par Barbara.

Otho ayant volé le livre des morts, il organise une séance de spiritisme pour forcer les Maitland à devenir l'attraction du centre mondial de parapsychologie projeté. La séance tourne au drame, Barbara puis Adam menacent de redevenir poussière. Lydia se résoud à faire revenir Betelgeuse. Pour rompre sa dépendance vis à vis de Junon, celui-ci oblige la jeune fille à l'épouser. Mais, avant que la maire venu des morts ne les marie, Barbara, montée sur un vers des sables venu de Saturne le précipite sous terre.

Cette épreuve a rapproché les Deetz des Maitland et les premiers laissent aux seconds l'éducation de leur fille. Lydia pourra ainsi développer ses dons de spirite et danser avec les fantômes de l'équipe de base-ball.

EXTRAIT


C'est par dérision envers ceux qui entre le XII et le XV essayèrent d'imposer une architecture flamboyante qui osait s'opposer au style roman qu'apparut le terme gothique. Celui-ci fut repris pour désigner le gothique littéraire, celui initié par Le château d'Otrante d'Horace Walpole. Il servi aussi, affublé du préfixe néo, à désigner le gothique architectural de Christopher Wren et la littérature anglaise fantastique de la fin du XIX. Enfin, il désigna le style neo-punk des années 1980.

Beetlejuice ou l'affirmation d'un univers gothique.

Le gothique s'inscrit ainsi dans le grand mouvement de balancier qui fait alterner, selon les époques, le goût classique et le goût baroque. Il donne une existence aux puissances du mal, au macabre, à la terreur d'un monde infernal après la mort. Il met l'accent sur les sombres périphéries qui entourent un centre menacé de toutes parts. C'est un monde archaïque et presque réactionnaire que rénovera l'expressionnisme au début du vingtième siècle en faisant s'opposer, cette fois-ci au cœur de l'individu, le bien et le mal, l'ombre et la lumière, la terreur et la félicité.

L'univers de Tim Burton relève davantage du gothique littéraire et architectural du XVIII que de l'expressionnisme du XXeme. Il trouve son premier accomplissement visuel dans Beetlejuice. Pee Wee, même s'il s'agissait d'une sorte de développement de son court-métrage Frankenweenie, est un sujet imposé à Burton par la Warner Bros pour réaliser son premier long-métrage. Le scénario de Michael McDowell dont l'intrigue le fait rire sur le thème de la mort est en revanche un choix très personnel dans lequel Burton se lance avant même que le script ne soit terminé

Les gothiques vivent à l'écart du monde

Le générique durant lequel on survole une forêt pour atteindre un petit village à l'écart du monde relève de ce goût pour l'éloignement caractéristique du gothique. La forêt sera toujours pour Burton un passage vers l'autre monde. Batman vivra reclus au-delà d'une forêt inquiétante. Dans La planète des singes, Leo, accompagné de quelques humains s'échappera de la ville simiesque par la dense forêt qui l'entoure. Dans Big fish, une forêt maléfique entoure la ville. La forêt marque ici l'éloignement par rapport au centre de New York duquel Charles Deetz veut fuir après sa dépression nerveuse.

L'arbre est également un motif lié à la forêt dont on trouve ici une première mise en valeur. Vestige d'un passé inquiétant et mystérieux, c'est de lui dont surgira Le cavalier sans tête pour exécuter ses basses besognes. Et Jack Skellington sera transporté dans le monde merveilleux de Noël par une ouverture dans un arbre magique. Ici, vivant et incliné, il fait pendant à la maison alors que, mort dans le cimetière, il indique la présence de Betelgeuse.

Les portes vers l'autre monde sont ici un motif facilement repérable depuis la porte ouvrant sur Saturne jusqu'à celle qui fera apparaître le maire macabre pour la cérémonie du mariage entre Betelgeuse et Lydia en passant par celle que dessine Adam pour demander de l'aide aux autorités fantomatiques.

Cette obligation pour les Maitland de vivre à l'écart du monde réel, entourés de mondes périphériques menaçants ne fait que répondre à leur désir le plus cher. Non seulement ils ne rêvaient que de passer leur vacances chez eux sans chercher de destination exotique mais Adam s'était construit un monde à part au grenier, une maquette dont il chasse la vie (l'araignée du début) par la fenêtre.

La jeune Lydia Deetz, adolescente morbide avec ses habits noirs et son teint pâle, héroïne burtonienne par excellence, différente et innocente, qui a du mal à s'intégrer dans le monde formalisé des vivants, souhaite elle se bâtir une chambre noire à la cave pour développer les photos qu'elle ne cesse de prendre comme plus réelles que le monde réel.

Le gothique des églises et des cimetières

Les contre-plongées par lesquelles est filmée la maison des Maitland accentuent l'allongement des façades pour les faire ressembler aux flèches élancées de l'architecture gothiques. Burton en dessinera de semblables pour le Gotham de Batman ou pour La planète des singes.

En l'état, la maison possède un style gothique, surtout lorsqu'elle est noyée d'orange, qui fait penser au château de style médiéval sur la colline de Strawberry Hill que se fit construire Horace Walpole le père du genre littéraire gothique avec Le château d'Otrante (1764).

En contre-bas du manoir est le cimetière où vit Betelgeuse. C'est là qu'on le découvre lisant le journal des décès. C'est là, en creusant sous la maquette de carton, que le trouveront Adam et Barbara. Betelgeuse, diable chassé du paradis des enfer par Junon habite naturellement sous terre. Diable érotomane, il est une première incarnation du Joker de Batman. Sa proximité avec les gargouilles du cimetière lui sera aussi fatale que celle du Joker qui chutera du haut de la cathédrale.

Il faudra un saint Georges féminin, Barbara chevauchant le vers des sable venu du ciel de Saturne, pour le faire redescendre sous terre après qu'il eut vainement tenté de se marier avec Lydia.

Un happy-end de comédie

La ruse des têtes coupées pour chasser les Deetz était bien trop grossière et en rien effrayante comme le sera Le cavalier sans tête. Les Maitland, propres et lisses, sont bien trop charmants pour vivre avec les morts-vivants de la salle d'attente de l'enfer. Bricolés et désarticulés, ils préfigurent ceux que l'on retrouvera dans Les noces funèbres. Ils ne sont vraiment pas une compagnie pour Adam et Barbara qui ne fument même pas comme le malheureux cancereux noiratre.

Dans le sombre Sweeney Todd aucune grâce ne sera accordée à ceux, trop solides qui occupent le centre. Réfugié à la cave ou au grenier, Sweeney Todd tuera le tout-Londres affairé des rez-de chaussé, criminels, commerçants et poètes. Ici une sorte d'équilibre est trouvé entre morts et vivant avec le livre, sorti de nulle part, qui est dédié à ce sujet, avec le grenier qui permet aux morts de vivre au-dessus des vivants et Lydia qui sert d'intermédiaire. C'est pourquoi le film peut se terminer comme une comédie avec Lydia dansant avec les fantômes de l'équipe de base-ball.

Beetlejuice, malgré son thème, la mort, rencontre un important succès au box-office américain. Ce triomphe permet à Tim Burton de se voir offrir la possibilité de diriger une grosse machine : Batman

lundi 24 mai 2010

Roger Corman, Fantastique Cinema !

Roger Corman est un cinéaste américain né le 5 avril 1926 à Détroit, Michigan. On lui doit plus d'une cinquantaine de films au titre de réalisateur et plus d'une centaine au titre de producteur. Formidable dénicheur de talents, il a lancé bon nombre de réalisateurs aujourd'hui reconnus comme Martin Scorsese, Ron Howard, Francis Ford Coppola, Joe Dante, le critique Peter Bogdanovich ou encore Jonathan Demme. En amoureux du cinéma, il a également diffusé aux Etats-Unis des films de prestige de Truffaut, Fellini, Bergman, ...



Roger Corman, Fantastique Cinema !

Ses réalisations sont à classer dans la série B. Roger Corman avait un principe simple : un budget très faible, un salaire de misère, un sujet avec de l'action et une assez grande liberté pourvu que le budget ne soit pas dépassé. Au final, les films étaient plus ou moins bâclés (fautes de raccords, micros dans le champ...), réalisés en moins de cinq jours, voire deux. Néanmoins, on trouve quelques réelles réussites, comme La Petite Boutique des horreurs, une comédie horrifique avec une plante carnivore très bavarde. Il s'est essayé à de nombreux genres, tel le film de gangster (Mitraillette Kelly, avec Charles Bronson en tueur plus vrai que nature), l'un de ses films les plus réussis.

Mais c'est le passionnant cycle Edgar Poe, dans une veine fantastique, qui a donné à Corman ses lettres de noblesse, et contribua à sa réputation en Europe. Pour la circonstance, il s'entoure d'une équipe de fidèles : l'écrivain Richard Matheson, ainsi que Charles Beaumont et Charles Griffith sont aux scénarii. Floyd Crosby, ancien opérateur de Friedrich Murnau, est de la partie. Pour les acteurs, Vincent Price qui est la star de ce cycle, Peter Lorre, Leo Gordon, Boris Karloff et Basil Rathbone sont sollicités.
Les histoires se déroulent dans de superbes décors de studio très colorés : manoirs hantés, paysages fantastiques, marécages envahis de brouillard, etc... La mise en scène est plus soignée que d'habitude, et Roger Corman, qui a œuvré pour un certain cinéma psychédélique (The Trip), affectionne les effets oniriques. Le résultat artistique est splendide. La Chute de la maison Usher inaugure le cycle, Le Masque de la mort rouge, L'Empire de la terreur sont splendides et rendent parfaitement l'atmosphère de Poe. Le chef-d'oeuvre est incontestablement Le corbeau. Le poème original est transformé en une comédie burlesque, avec Price, Karloff, Lorre et le jeune Jack Nicholson, et s'achève par un duel de sorcellerie. Un feu d'artifice visuel. Inspiré par Lovecraft, La Malédiction d'Arkham, avec un poème de Poe en ouverture et final, est une réussite. Ces films possèdent une certaine analogie avec les productions Hammer (Terence Fisher), mais avec un goût prononcé pour le théâtral et une mise en scène presque expressionniste.

Le cycle Edgar Poe a eu une influence notable sur Tim Burton, sur son premier court métrage, VINCENT et notamment sur Sleepy Hollow et ses décors fantastiques.
En 2009 roger Corman reçu un Oscar d'honneur.la vidéothèque de la "mort" !yeah !

samedi 22 mai 2010

LOVE VINCENT ... PRICE !

Né le 27 mai 1911 à St Louis, Missouri, le jeune Vincent voyagea beaucoup à travers l'Europe avant d'étudier à la glorieuse université de Yale, puis ensuite à Londres, aux Beaux-Arts. En 1935 il fit ses débuts en tant qu'acteur, à Broadway, pour une version de Chicago. Très vite il se fit repérer par Universal qui l'engagea et le fit tourner dans son premier film en 1938 : Service de Luxe, une comédie aujourd'hui oubliée, et qui ne connut même pas le succès à cette époque. Ce fut le début d'une longue carrière cinématographique. Pourtant suite au film, il repartit travailler à Broadway. Il faut dire qu'Universal le cantonnait dans des seconds rôles pour des films sans envergure. En 1940 son contrat prit fin et il signa pour la 20th Century Fox, où il débuta par des films historiques, Brigham Young - Frontiersman, et Hudson's Bay. Sans grand succès non plus. Il retourna à Broadway pour une pièce, Angel Street, qui allait l'éloigner du cinéma pendant trois années.
Il fit son retour en 1943 avec The Song of Bernadette, un drame. Et un succès. Puis il enchaîna par d'autres films, à succès également. Il commença à acquérir une jolie réputation qui lui permirent de décrocher en 1946 le premier rôle principal de sa carrière pour Shock, un thriller horrifique où il incarne un psychiatre psychopathe. La même année, Dragonwyck le vit interpréter un autre rôle de méchant, une étiquette qui ne le quittera plus. En 1947 son contrat pris fin avec la Fox, et il resta en freelance. Jusqu'en 1952 où, lassé du système, il retourna à Broadway.

Pourtant, il fit son retour dès 1953. Ici commence la grande carrière qu'on connaît. Il obtint le rôle principal du fameux House of Wax de André De Toth. Le remake d'un classique (Mystery of the Wax Museum, 1933, Michael Curtiz). Pourtant, un nouveau genre de films d'horreur était en train de naître et Price devenait une figure de proue du genre. Le film, tourné en 3D, fut un carton. Parallèlement, sur les planches, Price connut un grand succès. Au cinéma, où il enchaînait les films à rythme industriel, ses rôles se diversifièrent, mais le bonhomme garda une attirance particulière pour l'horreur. En 1958, il joua dans deux films reconnus : La Mouche noire (Kurt Neumann) et La Nuit de tous les mystères (William Castle). D'ailleurs à l'orée des 60's, Price allait apparaître uniquement dans des films d'horreur.
Durant les années 60, il devint véritablement un acteur mythique, principalement du fait de ses collaborations régulières pour Roger Corman, avec qui il tourna dans huit adaptations d'Edgar Poe devenues aujourd'hui de grands classiques de l'horreur. Cela commença dès 1960 avec la Chute de la Maison Usher, puis se continua avec entre autres avec La Chambre des Tortures (1961), le Corbeau (1963), Le Masque de la Mort Rouge (1964), La Tombe de Ligeia (1965)... Plus un nombre incroyable de films géniaux qu'il serait trop long à énumérer ici. Price participa aussi à des films comme The Comedy of Terrors (Jacques Tourneur, 1965) ou Dr. Goldfoot and the Bikini Machine (Norman Taurog, 1965), clairement parodiques. Du reste, avec nombre de ses collègues du cinéma d'horreur (Boris Karloff, Peter Lorre...), il n'hésita pas à parodier son image.



Bref la décennie des 60's fut une période dorée pour l'épouvante gothique, période où sévissait aussi la Hammer en Angleterre et Mario Bava en Italie... Des films puisant dans les réservoirs de l'horreur, à qui ils donnèrent un style tantôt macabre et mélancolique tantôt macabre et comique. Mais en tout cas une période qui marqua nombre de personnalités, telles que Tim Burton, par exemple, qui s'en réclame ouvertement. Vincent Price avait définitivement rejoint la caste des acteurs cultes du genre, et avec ses collègues anglais Peter Cushing et Christopher Lee, il dominait le genre.


exemple de voix de VINCENT PRICE


Les années 70 virent l'acteur ralentir un peu ses activités, malgré les deux autres classiques que sont L'Abominable Dr. Phibes (Robert Fuest, 1971) et Le Retour de l'Abominable Dr. Phibes (Robert Fuest, 1972).
Il ne s'arrêta pourtant pas de tourner. Mais rien d'aussi notable que ses prestations des 60's. Pourtant, toujours très ouvert d'esprit, il contribua à amener le cinéma d'horreur dans la musique rock en prêtant son timbre de voix caverneux à l'album Welcome to My Nightmare d'Alice Cooper, en 1975, pour la chanson Black Widow. Il contribua aussi aux tournées de Cooper, avec qui il apparut régulièrement sur scène.
En 1982, il participa aussi à un court-métrage de Disney, réalisé par un de ses fans, alors inconnu : Tim Burton. Le résultat fut Vincent, court-métrage d'animation de cinq minutes, où Price donna sa voix en tant que narrateur. Du reste, durant les 80's, il utilisa plus sa voix que son physique. Il doubla ainsi quelques dessins animés, dont le Scooby-Doo de la Hanna-Barbera.
En 1990, il tourna dans le Edward aux Mains d'Argent de Tim Burton, où il interpréta le rôle du créateur d'Edward, qui mourut avant d'avoir achevé sa création. Ce rôle fut son dernier au cinéma. Price resta ainsi sur un chef-d'oeuvre réalisé par son fan le plus emblématique, qui lui offrit ici un rôle taillé sur mesure... Ce fut son vrai tombé de rideau, sa participation au téléfilm The Heart of Justice (1993) n'étant pas vraiment représentative de sa carrière.
Vincent Price décéda à Los Angeles le 25 octobre 1993, à l'âge de 82 ans, officiellement des suites d'un cancer du poumon. Officieusement, selon son ami Tim Burton, Price se laissa mourir suite au décès de sa femme survenu un an plus tôt... Fin de vie gothique qui n'est pas sans rappeler les films de Corman...


Vincent Price restera comme l'un des acteurs les plus charismatiques et symboliques du genre. Sa filmographie, impeccable, témoigne de son affection sans bornes pour le genre. Price inspira nombre d'artistes, au cinéma tant qu'en musique. Sa mort, ainsi que celle, un an plus tard, de Peter Cushing, laissa un grand vide, malgré le fait que les deux bonhommes ne se montraient plus devant les caméras. Reste que personne, depuis, n'a été en mesure de pouvoir être comparé à ces génies, entièrement dévoués au genre, et qui surent jouer de leur image tant au cinéma qu'en dehors (Vincent Price, à l'enterrement de Bela Lugosi, demanda ainsi à Peter Lorre s'il pensait qu'il ne serait pas plus sage de planter un pieu dans le coeur du cadavre...).

Walter Paisley

dimanche 9 mai 2010

Tim BURTON in tv5, mai 2010.

mercredi 5 mai 2010

VINCENT de Tim Burton

Premier film (court !) de tim Burton produit par Disney en 1982 et avec la voix de Vincent Price, présenté au cinéma Jean-GABIN (parc de l'Hôtel de ville d'Argenteuil) en VF lors du ciné-gouter-funèbre du mercredi 19 mai à 16h, en VO lors de la soirée BURTONLAND IN ARGENTEUIL à 20h30 samedi 22 mai et en VO lundi soir à 20h avant la projection de LA CHUTE DE LA MAISON USHER
L'histoire est celle de Vincent Molloy, un garçonnet de 7 ans, qui décide de se laisser dépérir, miné par les angoisses, les visions, et sa manière de croire davantage aux créatures sombres de son imagination qu'aux jeux des enfants de son age dans le jardinet ensoleillé de ses parents. Il n'a qu'un seul rêve : être Vincent Price, acteur à la voix ténébreuse coutumier des films d'épouvante. C'est ainsi que sous son apparence d'enfant bien élevé, c'est un grand amateur de la littérature d'Edgar Allan Poe et rêve de transformer son chien en zombi, faire de sa tante une poupée de cire et délivrer son épouse, enterrée vivante.

ouvrez la video en grand pour voir l'ensemble de l'image et les sous titrages.


Dès son premier court-métrage de moins de six minutes, la passion de Tim Burton pour Edgar Allan Poe et les trucages réalisés artisanalement vont apparaître, conditionnant une bonne partie de son œuvre future. Dans ce court-métrage, largement autobiographique, le cinéaste semble réaliser un volontaire retour aux sources. D’abord, Vincent est un petit film muet, et en noir et blanc, comme les premières bandes de cinéma, une sorte de nouvelle cinématographique. En outre, l’histoire est narrée et non vécue par un personnage, comme souvent dans les nouvelles de Poe. Puis, son sujet traite de sa propre enfance, partagée entre les films avec Vincent Price et les lectures incessantes de l’œuvre d’Edgar Poe. Le fait que Price ait accepté d’être le narrateur renforce un peu plus le lien entre l’écrivain et le cinéaste. Il fait office de soudure car il a joué, sous la direction de Roger Corman, dans sept films basés sur les nouvelles de Poe. Deux des plus célèbres créations de Poe sont présentes: La Chute de la maison Usher est évoquée sans être nommée, et Le Corbeau est cité à deux reprises. Ce dernier semble d’ailleurs être la source d’influence majeure de Vincent car d’une part, le film est en vers, d’autre part il s’achève sur la dernière phrase du Corbeau. Tout comme Le Corbeau, réalisé par Roger Corman.

Il faut également évoquer l'influence du cinéma expressionniste allemand. Tim Burton réalise un court-métrage en noir et blanc, et donc a la possibilité de travailler le contraste entre l’ombre et la lumière. Ainsi, nous pouvons voir Vincent, dans sa chambre, éclairé par le haut. Cela a pour effet de resserrer notre regard sur ce que le cinéaste veut que nous regardions. Avec son architecture brisée, ses lumières rasantes uniquement centrées sur Vincent, ses contrastes entre ombre et lumière, le premier travail artistique de Burton porte incontestablement la marque de ses influences littéraires et cinématographiques, mais trahit également de l'impact du cinéma expressionniste. Le cinéaste le dit lui-même : « Ce qui lui confère cette tonalité expressionniste, c'est qu'il a été tourné en noir et blanc, dans un esprit gothique/Vincent Price ».

C'est avec Vincent que Tim Burton commence à utiliser ces thèmes de prédilections. L'esthétique particulière des films de Tim Burton est également présente et seront reprise dans les créatures et les ombres de Pee-Wee Big Adventure ou de Beetlejuice. Un aperçu du visage de Victoria dans Les noces funèbres (2005) est également présent, ainsi que le porte caduque que l'on retrouve dans Beetlejuice à plusieurs reprises : dans le couloir et lors de la transformation de la cheminée pour le mariage de Winona Ryder et de Michael Keaton.

Le personnage de Vincent ressemble étrangement à Tim Burton, et Victor dans LES NOCES FUNÈBRES ressemble étagement à ce Vincent mais plus grand.


in Wikipédia

mardi 4 mai 2010

APPORTER DE LA RÉALITÉ !

"FACE AUX TENANTS DU PROSAÏSME, J'AI TOUJOURS DÉFENDU L'IDÉE QUE "FRANKENSTEIN" ME DIT PLUS DE CHOSES SUR MON ENVIRONNEMENT IMMÉDIAT, SUR MES RAPPORTS AVEC MA FAMILLE, MES VOISINS, MA CULTURE, QUE LES ACTUALITÉS TÉLÉVISÉES(...)J'APPRÉCIE LES GENS QUI ADMETTENT QU'UN FANTASME, S'IL PARLE AUX GENS, LEUR APPORTE PLUS DE RÉALITÉ. "
Tim Burton in POSITIF propos recueillis le 2 février 2004 ( in collection Positif : TIM BURTON, avril 2008 ed. scopes )

dimanche 2 mai 2010

"Sombre dimanche!"




in bathroom with tim Burton !

Un dimanche tranquille à lire des livres dans l'univers de Tim Burton.
(photo by nadège p.)

samedi 1 mai 2010

jeudi 29 avril 2010

la fille avec plein d'yeux


"Un jour, au parc
surprise : celle fille, grand Dieu !
je la remarque
parce que sur la face elle a plein d'yeux !

Elle était des plus girondes
(mais aussi des plus immondes).
"elle a une bouche, néanmoins", me
dis-je, si bien qu'à parler nous en vînmes.

Nous parlâmes de fleurs,
de ses cours pour être poète,
et que ce serait un malheur
si elle portait des lunettes.

C'est bien de connaître une pépée
qui a tant d'yeux en trop,
mais on est vraiment tout trempé
quand elle fond en sanglots."

Personnage tiré de "La triste fin du petit Enfant Huitre et autres histoires"de Tim Burton

THE GIRL WITH MANY EYES

"One day in the park
I had quite a surprise.
I met a girl
who had many eyes.

She was really quite pretty
(and also quite shocking!)
and I noticed she had a mouth,
so we ended up talking.

We talked about flowers,
and her poetry classes,
and the problems she'd have
if she ever wore glasses.

It's great to now a girl
who has so many eyes,
but you really get wet
when she breaks down and cries."

The Banana Boat Song in BEETLEJUICE

Song by Harry Belafonte

jeu ALICE ... univers Burton sur DS